Fundamentalisms

The establishment of the Republic of South Sudan came with high hopes that it might improve the lives of women there. But women’s rights activists in the country left behind–the mostly Muslim Sudan–are bracing for a battle against an escalation of Islamic fundamentalist law. Following South Sudan’s independence, its neighbor to the north, Sudan, is left in the hands of the widely-acknowledged-to-be-corruptNational Congress Party. President Omar al-Bashir, who took power in a 1989 military coup, was criticized for introducing Sharia law (based upon patriarchal interpretations of the Koran) in 1991, in a move that was opposed by the country’s Christian and Animist population. 

This week’s FirstCast features Shehrbano Taseer, the daughter of Salmaan Taseer who was assassinated for publicly condemning the misuse of blasphemy laws in Pakistan. She is continuing her father’s work and has become an international voice for the victims of extremism and religious intolerance. Shehrbano has been speaking out against the forces that killed her father and against laws that persecute in the name of religion. Follow the link to listen to the podcast.

NDLR : Pour les besoins de la rédaction, aucune femme n’a été maltraitée, exploitée ou battue. Aucun hijab ni niqab n’ont  été brûlés. Seuls le recours à la raison humaine finie et quelques tasses de café ont été de mise. L’exception tunisienne est désormais renversée. A l’heure où les Saoudiennes, les Iraniennes et autres confinées sous les tissus de misère se battent pour leurs droits d’êtres et de citoyennes, les Tunisiennes, qui à ce jour portaient le flambeau de l’émancipation féminine dans le monde arabo-musulman, voient certaines de leurs compatriotes abandonner le front et tirer, telles des mercenaires, sur leur propre camp. « Mon niqab est ma liberté », scandent les voilées jusqu’à l’œil. Elles y croient dur comme fer. Elles se disent libres de renoncer à leur liberté, telles un agonisant sur son lit de mort qui vous martèle : « Je suis libre de m’euthanasier.»  

The demand for equal religious, gender and other treatment for all Lebanese citizens has gained pace with some saying the time has come to review laws that confer inequality, especially on women. “As a women, I am not equal to my brother, husband or male friend," Rita Chemaly, a researcher and women’s activist in the capital Beirut, said. "My state doesn’t guarantee my rights. The constitution says that all Lebanese are equal, yet the laws do not [guarantee this]."

مضى أكثر من ست سنوات ولم نشهد من حينها بحثاً أو مراجعة للموقف الشرعي من قضية قيادة المرأة السيارة! على رغم الضرورة والحاجة الملحة في مراجعة وإيضاح الموقف الشرعي والتي كان من المفترض أيضاً أن تكون سابقة لذلك الوقت، ولعلي أشير هنا إلى ما ذكره مدير إدارة البحوث والدراسات في مجلس الشورى الدكتور حمد العسعوس حين قال: كنا في زيارة لبلجيكا بمعية وفد من مجلس الشورى برئاسة رئيس مجلس الشورى آنذاك وعضو هيئة كبار العلماء الشيخ محمد بن جبير - رحمه الله – وأثيرت قضية قيادة المرأة السعودية السيارة، وحينها اندفع أحد أعضاء المجلس ضد مبدأ قيادة المرأة، وبرر موقفه بأن هناك فتوى صادرة من هيئة كبار العلماء بتحريم قيادة المرأة السيارة، فرد عليه الشيخ ابن جبير قائلاً: فتوى التحريم لم تصدر عن هيئة كبار العلماء. وإنما أصدرها عالم واحد، وكانت عبارة عن ردة فعل للمظاهرة التي حدثت في الرياض وأضاف قائلاً بأن ركوب المرأة بمفردها مع السائق الأجنبي أخطر عليها من قيادتها السيارة بنفسها».

Cheikh Adel est entouré de plusieurs dizaines de personnes, parmi elles des enfants, auxquelles il donne cet après-midi un cours sur ce qui est permis et ce qui  ne l’est pas dans l’usage du texte coranique. Cette séance soft, tenue dans la mosquée Awn Allah, dans l’arrondissement At’tadhamoun, prépare un autre cours donné entre les prières du maghreb et d’el îcha par cheikh Ahcen. Ce dernier, qui prétend avoir fait les guerres d’Afghanistan et du Soudan, prêche depuis des mois dans cette mosquée et consacre ses enseignements à convaincre son auditoire de la guerre nécessaire entre, selon sa vision, les croyants (ceux à l’intérieur de la mosquée) et les impies (ceux à l’extérieur de la mosquée).

The Bangladesh government should take urgent measures to make sure that religious fatwas and traditional dispute resolution methods do not result in extrajudicial punishments, Human Rights Watch said today.  The government is yet to act on repeated orders of the High Court Division of the Supreme Court, beginning in July 2010, to stop illegal punishments such as whipping, lashing, or public humiliations, said the petitioners who challenged the practice.

Dozens of people par0ticipated Saturday in a sit-in in the center of Tunis to warn against "fundamentalism, extremism and violence", AFP noted. Gathered on the steps of the City Theatre, the participants came following calls on social networks, waving placards saying "no to violence, yes to tolerance," "against any religious extremism", "No to Algeria of the 90s."

L'attaque récente par des salafistes d'un cinéma de Tunis a catalysé les craintes dans les milieux culturels et associatifs tunisiens qui s'inquiètent d'une montée de la pression islamiste et multiplient les appels à la vigilance. Dimanche dernier, une cinquantaine de militants brandissant le drapeau du parti salafiste Tahrir (non légalisé) envahissent le cinéma Afric'art pour tenter d'empêcher la projection du film de Nadia el Fani "Ni Allah, ni maître" (rebaptisé depuis d'un titre plus neutre, "Laïcité Inch Allah!").

Une fois de plus, les salafistes ont agressé des femmes. Ils ont choisi,ce matin, 28 juin,  l'hôpital  Charles  Nicolle. Il ne s'agit plus de dénoncer leurs agissements en signant des pétitions, en publiant des communiqués. Nous devons exiger la sécurité et la justice et manifester en masse devant le Ministère des affaires religieuses et - pourquoi pas?- devant les locaux des partis islamistes qui, en parents complaisants, réprimandent si gentiment leur progéniture. Comme tous les malfrats,comme tous les terroristes,  ils doivent être jugés.

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