Si l’on peut créditer ce mouvement de quelques développements positifs, il reste qu’il a été aussi le cadre d’une campagne vicieuse à Gaza visant à imposer le port du hijab (foulard) à toutes les femmes. La campagne était faite de menaces et du recours à la violence et s’est transformée en une offensive sociale totale. La complicité sociale, l’inaction politique, la pression familiale conjuguées à une transformation idéologique ont donné naissance à une situation où seules quelques femmes engagées (de Gaza) ont continué à ne pas porter le foulard, un an après l’Intifada.
Les hommes ont de l’autorité sur les femmes parce que Dieu les a créés supérieurs à celles-ci et parce qu’ils dépensent leur fortune pour subvenir à ses besoins. Les femmes de bien sont obéissantes ; elles gardent cachées leurs parties intimes car Dieu les a gardé cachées. Quant à celles qui se révoltent ou qui désobéissent, il faut les réprimander, les renvoyer seules à leur couche, et les BATTRE. Cependant, si elles obéissent, n’entreprenez plus d’action contre elles. Dieu est le chef suprême. - Sureh Nisa - 34
This essay draws on several talks and
conversations: Brandeis University, 17 March 1998; Harvard University, 19
November 1998; and American Association of Religion, 23 November 1999. 1 would
like to thank the organizers of each event for giving me the opportunity to
present these ideas, and other panel participants and the audience for critical
comments. Special thanks to Camron Amin, Janet Jakobsen, Irena Klepfisz, and Ann
Pellegrini for many thoughtful conversations.