La sécurité des filles dépend de la volonté des familles à parler des violences sexuelles, ont dit des chercheurs en Casamance, dans le sud du Sénégal, lors de la publication d’une étude révélant l’étendue des violences à l’égard des filles âgées de 10 à 13 ans. Cette étude, réalisée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’université de Ziguinchor, a constaté qu’à Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, les pressions familiales, sociales et culturelles étaient source de silence et d’impunité.