Cette année, le mouvement féministe algérien célébrera la Journée internationale de la femme dans la déception en raison du maintien du code de la famille.
C’est pour mettre un terme à la polémique et placer les députés devant le fait accompli, que le président a eu recours à cette prérogative constitutionnelle.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) prend note des réformes du Code de la famille adoptées le 22 février par le gouvernement algérien.
Contrairement à l'article du journal algérien que nous avions diffusé il y a une semaine, la révision du code de la famille ne prévoit pas la suppresion du tuteur pour les femmes lors du mariage.
Elles considèrent que le projet est vidé de sa substance à travers le maintien d’une telle disposition qui fige la femme algérienne dans le statut de mineure.
Following an 'orfy' (a common law marriage in which the state is not involved) women lack legal protection afforded by a registered marriage contract, and also face the anger of society.
Après une longue attente, les projets d’amendement des codes de la famille et de la nationalité ont été examinés et adoptés hier par le Conseil des ministres.