En Algérie, lorsqu'une femme est violée, c'est "une pute". Lorsqu'elle porte plainte, c'est "une manipulée". C'est assurément le raisonnement de l'ambassade d'Algérie qui, une fois de plus, choisit le déni. Près de 200 personnes se rassemblaient ce 10 mai 2010 aux abords de l'ambassade, pour demander à Alger de protéger enfin les femmes de Hassi Messaoud, victimes depuis près de 10 ans de lynchages, de viols, d'agressions multiples.