France

Hind Ahmas walks into a brasserie in the north Paris suburb of Aulnay-sous-Bois. Jaws drop, shoulders tighten and a look of disgust ripples across the faces of haggard men sipping coffee at the bar.

Address: 66 Rue des Grands – Champs, 75020 Paris, France

Tel: (33) 1 43 48 1087

Fax: (33) 1 43 48 00 73

Three days after the enforcement of the French law that prohibits full face covering, and after the first women law breakers have been fined, international media focus on ’protesting Muslims’, while the voices of the vast majority of presumed Muslims in France are ignored. One has to raise issue with the absence of proper coverage by English language international media regarding the public stands taken by French citizens of migrant Muslim descent.

Tous deux sont au cœur du débat sur la laïcité qui vire, ces dernières semaines, à la stigmatisation des musulmans. Sihem Habchi, présidente du mouvement Ni putes ni soumises (NPNS), très impliquée dans la loi anti-burqa, et Richard Malka, avocat du journal Charlie hebdo (les caricatures de Mahomet) ou de la crèche Baby Loup (et le licenciement de son employée voilée) ont le sentiment qu'un piège est en train de se mettre en place sur cet « enjeu de civilisation ».

A peine entrée en vigueur, la loi sur l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics est déjà vivement décriée. Du côté des musulmans, qui multiplient les appels à la manifestation, mais aussi du côté des syndicats de police. Ces derniers dénoncent unanimement une loi "difficile à appliquer".

Kenza Drider stood defiantly outside Notre Dame, adjusting her niqab to reveal only a glimpse of her eyes. Scores of police with a riot van and several lorries stood by as she and another woman in a niqab staged a peaceful protest for the right "to dress as they please". On the first day of France's ban on full Islamic face-coverings, this was the first test.

Ce 8 mars 2011, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n'est pas un 8 mars comme les autres. C'est un 8 mars porteur d’espoir venu du Sud. Un Sud en marche revendiquant LA DIGNITE, LA LIBERTE et L’EGALITE. Avec son "Dégage Ben Ali! " : la Tunisie a ouvert la voie en renversant, mi-janvier, le dictateur et le régime dont elle ne voulait plus. L'Égypte a suivi avec un slogan identique à l’encontre du président Hosni Moubarak. «Dégage», un mot qui résonne aujourd’hui comme une note d’espoir rendant l’impossible possible et défiant la démoralisation et le scepticisme ambiants en France et en Europe.

Nous, citoyennes, citoyens, associations, avons créé en France un Collectif d'Algériens en soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie. Notre Collectif exprime son soutien à la marche nationale pacifique à laquelle a appelé la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » qui s'est constituée à Alger le 21 janvier 2011. Cette marche nationale pacifique doit avoir lieu le 12 février à Alger.

Depuis la « Journée de la colère » du 25 janvier 2011 en Egypte contre la dictature et la pauvreté ( la moitié de la population -soit 40 millions de personnes- vit avec moins de 2 $ par jour ), un mouvement populaire sans précédent dans son histoire récente se développe partout dans le pays, du Caire à Suez, d’Alexandrie à Assouan, d’Ismaïlia au bastion ouvrier de Mahalla el Koubra etc. Elle touche désormais l’ensemble des couches sociales. Malgré la censure ( y compris coupures internet et tél.), l’intimidation policière, les provocations, le couvre-feu et une répression sanglante ( plus de 300 morts et des milliers de blessés au 1er février selon l’ONU ), des millions de gens manifestent et tiennent la rue, exigeant la chute de Moubarak et de son régime. Ils réclament la LIBERTE. La DIGNITE. La JUSTICE SOCIALE.

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