En Tunisie, en Egypte, en Libye, la conquête fulgurante du pouvoir par des mouvements islamistes, parrainés notamment par les pétromonarchies du Golfe, est sujette à suspicion. Le rapprochement avec l’Algérie est vite fait. L’implication du Qatar dans le soutien aux mouvements islamistes de tous bords (chiites ou sunnites, salafistes djihadistes ou Frères musulmans) ne date pas du Printemps arabe. Le nouveau code électoral et la loi sur les partis en Algérie ont sacrifié l’exigence de transparence des finances des formations politiques.