Algerie: Declaration a l'occasion du 22 printemps Berbere
Source:
Association pour l'Egalité Un an après le soulèvement de la population et en particulier des jeunes en Kabylie, le bilan est lourd.
Plus d'une centaine de morts, des centaines de blessés. Les provocations des gendarmes et des policiers n'ont jamais cessé, allant du harcèlement des personnes, arrestations, passages à tabac, aux multiples violations de domiciles. Le droit élémentaire du citoyen de manifester pour défendre son droit à l'expression est ainsi bafoué.
Quand les citoyens dénoncent la hogra , la corruption, le chômage, la crise du logement, l'absence d'eau, la malvie, dont ils sont victimes, le pouvoir répond par la répression parce qu'il est dans l'incapacité de résoudre ces problèmes à Tizi Ouzou, Bejaïa, Illizi, Skikda, Oran et dans tant d'autres villes où des émeutes ont éclaté.
Certes, grâce à la mobilisation déterminée du mouvement en Kabylie, la reconnaissance de Tamazight comme langue nationale a été arrachée. Mais ce n'est qu'un premier pas.
Les revendications démocratiques, sociales, économiques et culturelles restent d'actualité. Il ne saurait notamment y avoir d'Etat de droit sans égalité entre les citoyens, ce qui est dénié aux Algériennes et aux Algériens par le code de la famille. Les femmes ont d'ailleurs pris toute leur place dans le mouvement citoyen, participant aux manifestations et à leur organisation.
Nous demandons:
1) Libération de tous les manifestants
2) Justice pour les victimes
3) Reconnaissance de la culture berbère comme partie intégrante de la culture nationale
4) L'abrogation du code de la famille: Ulac l'code de la famille Ulac
Paris, le 20 avril 2002
Association pour l'Egalité
site internet : http://famalgeriennes.free.fr
tel & fax: +33 1 40 12 25 54
BP 30 92241 Malakoff Cedex
France
Certes, grâce à la mobilisation déterminée du mouvement en Kabylie, la reconnaissance de Tamazight comme langue nationale a été arrachée. Mais ce n'est qu'un premier pas.
Les revendications démocratiques, sociales, économiques et culturelles restent d'actualité. Il ne saurait notamment y avoir d'Etat de droit sans égalité entre les citoyens, ce qui est dénié aux Algériennes et aux Algériens par le code de la famille. Les femmes ont d'ailleurs pris toute leur place dans le mouvement citoyen, participant aux manifestations et à leur organisation.
Nous demandons:
1) Libération de tous les manifestants
2) Justice pour les victimes
3) Reconnaissance de la culture berbère comme partie intégrante de la culture nationale
4) L'abrogation du code de la famille: Ulac l'code de la famille Ulac
Paris, le 20 avril 2002
Association pour l'Egalité
site internet : http://famalgeriennes.free.fr
tel & fax: +33 1 40 12 25 54
BP 30 92241 Malakoff Cedex
France