Royaume Uni : Engager la responsabilité d’Amnesty International
Le Réseau international de solidarité Femmes sous lois musulmanes (WLUML), exprime sa solidarité à Gita Sahgal, une alliée de longue date, active dans diverses organisations, collectifs et mouvements engagés dans le combat pour le respect des droits humains universels. WLUML a appris qu'elle a, à maintes reprises, demandé des explications sur l’association d’Amnesty International à l'organisation "Cageprisoners", dirigée par Moazzam Begg, autour de la campagne judiciaire du Contre-Terrorisme. Le 07 février 2010, Sahgal était suspendue de sa fonction de Chef de la Division Genre d'Amnesty International. Vous pouvez agir en signant la Pétition globale en soutien à Gita Sahgal qui compte maintenant plus de 1800 signatures.
Le 29 mars 2010, les initiateurs de la “Pétition mondiale: Restaurer l’intégrité des droits humains” ont répondu à la lettre de Amnesty International dans laquelle Claudio Cordone, Secrétaire Général par intérim de A.I. déclare : " Moazzam Begg et les autres membres de son groupe Cageprisoners ont aussi des points de vue qu’ils ont clairement exprimés, par exemple si on devrait parler aux talibans ou sur le rôle de la Jjihad en matière de légitime défense. Ces vues sont-telles contraires aux droits humains ? Notre réponse est non, même si nous sommes en désaccord avec eux."
Réaffirmant aujourd'hui l'impératif de la responsabilité publique que détient une organisation telle qu’Amnesty International, les initiateurs de la "Pétition Mondiale" expliquent pourquoi ils estiment que l'attitude d'Amnesty International pour le Jihad défensif soulève de très sérieuses questions: "L'appel au djihad défensif" est le fils conducteur qu'’utilisent de nombreux fondamentalistes ; on le retrouve plus particulièrement dans les textes des "Salafistes djihadistes". Il est aussi mentionné par Abdullah Azzam, le mentor d'Oussama Ben Laden, et fondateur de Lashkar e Tayyaba. "C’est l'argument du "Jihad défensif" que les talibans utilisent pour légitimer leurs actes de violation des droits humains tels que la décapitation de dissidents, y compris des membres de communautés minoritaires, et la flagellation publique de femmes ... "
Lire le texte entier de la Lettre Publique here. (En anglais)