Mondiale: Fédération internationale des associations des victimes du terrorisme
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Al Jazeera Les familles algériennes ont payé un lourd tribut dans leur résistance et leur lutte contre le terrorisme. Elles qui ont été touchées dans leur chair ont donné une leçon de courage et de solidarité au monde entier.
Ces familles profondément imprégnées des principes sacrés de l’Islam et de la révolution de Novembre 1954 ne peuvent et ne pourront en aucun cas cautionner le terrorisme.
Choquées et révoltées par l’information diffusée par la chaîne de télévision Al Jazeera relative à un pseudo-sondage qui aurait révélé que la majorité des Algériens et algériennes cautionnent les actes terroristes du 11 décembre 2007 d’Alger, les familles algériennes à travers la Fédération internationale des associations des victimes du terrorisme dénoncent avec force et condamnent de tels propos et regrettent qu’une chaîne de télévision joue le jeu des terroristes en leur offrant des espaces de propagande.
Éprouvant un malin plaisir à tuer nos victimes deux fois en entretenant un certain amalgame tel que le fameux “qui tue qui ?” au moment où les terroristes revendiquent leur forfait, cette chaîne de télévision vient de signer une dérive médiatique sans précédent en essayant de justifier et de légitimer des actes barbares tels que ceux du 11/12/2007, des actes condamnés et désapprouvés par toute l’humanité.
Cette démarche indécente et révoltante ne sert ni la liberté d’opinion et d’expression ni la démocratie encore moins la paix, la vérité et la justice. Bien au contraire, c’est une incitation à la violence et au terrorisme qui s’inscrit en faux des règles élémentaires du code de l’éthique et de la déontologie du journalisme qui s’interdit toute apologie du crime, de l’assassinat et du terrorisme. Cette dérive médiatique nous rappelle celle de ce journaliste danois auteur de la caricature portant atteinte au prophète Mohamed (QSSSL).
Enfin loin de nous décourager nous nous sentons plus déterminés que jamais à poursuivre notre résistance et notre lutte contre le terrorisme et ses alliés, jusqu’à son éradication et la réinstallation de la paix, car nous sommes un peuple épris de paix et de prospérité.
Saïda Benhabylès
Prix des Nations unies
pour la société civile
22 décembre 2007
