Belgique: Tariq Ramadan interdit de parole à l'Université Libre de Bruxelles
Source:
www.saphirnews.com En décembre dernier, Tariq Ramadan a été désigné professeur invité à l'Université Erasme de Rotterdam. Il y enseignera pendant deux ans. En 2005 et 2006, il a été chargé de cours à l'Université d'Oxford. A la demande du premier ministre britannique Tony Blair, le Genevois a participé il y a deux ans à un groupe de réflexion sur l'extrémisme islamiste violent.
Tariq Ramadan est "persona non grata" à l'Université Libre de Bruxelles. L'intellectuel musulman y a été interdit de parole. Tariq Ramadan devait participer le 22 mars à un débat organisé par le Cercle des étudiants arabo-européens.
L'information révélée par le journal belge "Le Soir" a été confirmée par le Mouvement contre le racisme, l'antisémistisme et la xénophobie. Cette association a organisé la "Semaine d'action contre le racisme", dont le programme prévoit le débat auquel devait prendre part Tariq Ramadan.
Dans le quotidien belge, le recteur de l'université Philippe Vincke invoque la réaffirmation des "valeurs" de l'institution pour justifier sa décision. "Au nom de la tolérance, l'Université Libre de Bruxelles a trop souvent été prise en otage par des groupes qui nous ont peu à peu éloignés de l'esprit du libre examen. Nous nous sommes laissé faire. Nous nous sommes assis sur nos valeurs."
Les Etats-Unis lui ont définitivement refusé l'an dernier un visa d'entrée. En 2004, a dû renoncer à un poste de professeur à l'Université catholique de Notre Dame, dans l'Indiana, suite à un premier refus. Des associations américaines ont relancé début février leur plainte contre le gouvernement pour cette décision.
27 Février 2007
L'information révélée par le journal belge "Le Soir" a été confirmée par le Mouvement contre le racisme, l'antisémistisme et la xénophobie. Cette association a organisé la "Semaine d'action contre le racisme", dont le programme prévoit le débat auquel devait prendre part Tariq Ramadan.
Dans le quotidien belge, le recteur de l'université Philippe Vincke invoque la réaffirmation des "valeurs" de l'institution pour justifier sa décision. "Au nom de la tolérance, l'Université Libre de Bruxelles a trop souvent été prise en otage par des groupes qui nous ont peu à peu éloignés de l'esprit du libre examen. Nous nous sommes laissé faire. Nous nous sommes assis sur nos valeurs."
Les Etats-Unis lui ont définitivement refusé l'an dernier un visa d'entrée. En 2004, a dû renoncer à un poste de professeur à l'Université catholique de Notre Dame, dans l'Indiana, suite à un premier refus. Des associations américaines ont relancé début février leur plainte contre le gouvernement pour cette décision.
27 Février 2007