Mise à jour: Iran: Mokarrameh Ebrahimi a été libéré de la prison
La libération de Mokarrameh était le résultat d'une lutte très longue et difficile par la campagne «Arrêtons définitivement la lapidation» (SSF) en Iran, l'engagement de son avocate, Shadi Sadr, et la pression croissante exercée sur le gouvernement iranien par la communauté internationale. D’autres facteurs qui ont joué en faveur du verdict de l'amnistie de Mokarrameh sont les fatwas (avis religieux) publiés ces derniers mois par trois Ajatollahs importants (ecclésiastiques). Ces fatwas tous ont déclaré que de lapider Mokarrameh à la mort serait contre le charia.
Pour l'instant, Mokarrameh a été déconseillée de parler aux médias, mais elle et son fils Ali sont en sécurité avec son fils âiné et restent avec la famille, espérant commencer une nouvelle et indépendante vie pour elle-même et ses deux fils.
Son cas, ainsi que d'autres qui font face au même sort ayant été condamné à la mort par lapidation, ont inspiré la formation de cette campagne mondiale novembre dernier, organisée par le réseau international de solidarité Femmes Sous Lois Musulmanes (WLUML). La campagne SKSW ! avait travaillé étroitement avec la campagne «Arrêtons définitivement la lapidation» (SSF) en Iran et elles ont ainsi réussi à attirer l’attention du monde sur le dossier de Mokarrameh et d'autres en Iran depuis 2006.
Lapider à mort est un centre d’attention particulière, mais non pas exclusif de La campagne mondiale « Arrêtons de tuer et de lapider les femmes ! ». Nous cherchons à stopper l'abus continu de la religion et de la culture pour justifier le meurtre des femmes comme punition pour avoir violé les « normes » du comportement sexuel imposées et ceci a travers le monde. Le meurtre des femmes - sous tout prétexte - est inacceptable et est une violation grave et sérieuse des Droits de l'Homme en droit international.