Suisse: Le gouvernement genevois ne veut pas réintégrer l'islamiste Hani Ramadan
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AFP Le gouvernement genevois a indiqué mercredi n'avoir pas l'intention de réintégrer dans l'enseignement l'intellectuel musulman Hani Ramadan, auteur d'une apologie controversée de la charia, en dépit du fait que la justice suisse ait ordonné sa réintégration.
Le gouvernement genevois a précisé aux médias qu'il était conscient qu'en agissant de la sorte il s'exposait "à une procédure d'indemnisation".
Jeudi dernier, le tribunal administratif de Genève avait ordonné la réintégration de Hani Ramadan dans ses fonctions de professeur de français de l'enseignement secondaire.
Hani Ramadan, par ailleurs directeur du Centre islamique de Genève, avait été licencié de son poste d'enseignant en décembre 2002 pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".
Dans une libre opinion publiée deux mois plus tôt dans le quotidien français Le Monde et intitulée "La Charia incomprise", Hani Ramadan avait légitimé le recours à la lapidation pour punir les femmes et les hommes adultères. Il avait aussi suggéré que le sida était un châtiment divin.
M. Ramadan écrivait notamment: "Que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultères se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant".
Hani Ramadan est le frère de l'universitaire Tarik Ramadan, qui a été récemment au centre d'une vive polémique en France sur le communautarisme religieux. Tous deux sont les petits-fils de Hassan El Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens.
Jeudi dernier, le tribunal administratif de Genève avait ordonné la réintégration de Hani Ramadan dans ses fonctions de professeur de français de l'enseignement secondaire.
Hani Ramadan, par ailleurs directeur du Centre islamique de Genève, avait été licencié de son poste d'enseignant en décembre 2002 pour propos "contraires aux valeurs démocratiques et aux objectifs de l'école publique".
Dans une libre opinion publiée deux mois plus tôt dans le quotidien français Le Monde et intitulée "La Charia incomprise", Hani Ramadan avait légitimé le recours à la lapidation pour punir les femmes et les hommes adultères. Il avait aussi suggéré que le sida était un châtiment divin.
M. Ramadan écrivait notamment: "Que ceux qui nient qu'un Dieu d'amour ait ordonné la lapidation de l'homme et de la femme adultères se souviennent que le virus du sida n'est pas issu du néant".
Hani Ramadan est le frère de l'universitaire Tarik Ramadan, qui a été récemment au centre d'une vive polémique en France sur le communautarisme religieux. Tous deux sont les petits-fils de Hassan El Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens.