Nigeria: Amina Lawal relaxée
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Libération Amina Lawal, avec sa fille Wasila et son avocate à son entrée au tribunal jeudi, a été relaxée jeudi par la cour d'appel islamique de l'Etat de Katsina, dans le nord du pays.
Elle avait été condamnée en première instance, en mars 2002, à la lapidation pour avoir donné naissance pour avoir eu un troisième enfant après son divorce.
En appel, l'avocat d'Amina Lawal avait affirmé que le tribunal qui avait jugé Amina en première instance ne lui avait pas expliqué correctement son inculpation et les conséquences de ses propos lors du procès. Il a aussi avancé que l'enfant avait été conçu avant l'entrée en vigueur de la charia dans l'Etat de Katsina.
D'après lui, la grossesse était le résultat d'un «embryon dormant» (phénomène reconnu par la loi islamique), fécondé alors qu'Amina était encore mariée.
Le sort d'Amina, comme celui de Safiya Husseini, une autre Nigériane condamnée à la lapidation pour les mêmes motifs et acquittée l'an dernier, avait suscité de nombreux mouvements de protestation dans le monde. Soucieux de son image sur la scène internationale, le président du Nigéria Obasanjo avait alors promis que les cours d'appel fédérales annuleraient toute condamnation à mort par lapidation, même s'il craignait de s'opposer avec les représentants d'une loi que soutient une majorité des 120 millions de Nigérians musulmans. Obasanja n'aura pas à trancher.
WLUML attire votre attention sur le fait qu'une erreur de chiffre s'est glissée dans cet article, il s'agit ici de 120 millions de Nigérians et non "120 millions de Nigérians musulmans". Les Nigérians musulmans représentent environ 40% à 50% de la population nigériane.
D'après lui, la grossesse était le résultat d'un «embryon dormant» (phénomène reconnu par la loi islamique), fécondé alors qu'Amina était encore mariée.
Le sort d'Amina, comme celui de Safiya Husseini, une autre Nigériane condamnée à la lapidation pour les mêmes motifs et acquittée l'an dernier, avait suscité de nombreux mouvements de protestation dans le monde. Soucieux de son image sur la scène internationale, le président du Nigéria Obasanjo avait alors promis que les cours d'appel fédérales annuleraient toute condamnation à mort par lapidation, même s'il craignait de s'opposer avec les représentants d'une loi que soutient une majorité des 120 millions de Nigérians musulmans. Obasanja n'aura pas à trancher.
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