Algérie: Avant-projet de loi portant Code de la Famille
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Le Soir d'Algérie Elles ont animé hier, au siège du journal Alger Républicain, une conférence de presse pour réaffirmer leur position vis-à-vis du code de la famille dont elles demandent l'abrogation pure et simple.
Elles, ce sont les associations de femmes qui, jeudi dernier, se sont retrouvées au siège du Mouvement démocratique et social (MDS) à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
Rencontre ponctuée par une déclaration dans laquelle le collectif femmes MDS, les associations RAFD, Djazaïrouna, Tharwa N'Fadhma N'Soumer, Vie, le collectif "20 ans barakat", l'association indépendante pour le triomphe des droits de la femme, des personnalités, des moudjahidate et des journalistes militantes dénoncent "dans le fond et dans la forme" l'ordonnance portant amendements du code de la famille. Position réaffirmée lors de la conférence de presse, qui, finalement, n'en était pas une puisque les militantes des droits de la femme ont pratiquement monopolisé la parole.
Les organisatrices qui se sont succédé pour dire leur rejet de la nouvelle mouture du code de la femme ont fait part de leur intention de saisir les instances internationales et la sous-commission des droits des femmes des Nations unies pour dire "l'inadéquation entre le code de la famille et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie". A ce propos, la représentante de Djazaïrouna, une association des victimes du terrorisme, dira qu'elle fera tout ce qui est en son possible pour que l'Algérie figure dans le planning 2006 de la sous-commission violences faites aux femmes et dont le rapporteur vient d'effectuer une visite en Algérie. Au cours de la rencontre avec les rares journalistes qui ont répondu à l'invitation des ces associations de femmes, il a été question pêle-mêle, du logement conjugal, du contrat de mariage et du tutorat.
Chacune y est allée de son point de vue avant d'appuyer l'idée de l'organisation d'une journée nationale sur les droits des femmes pour revendiquer l'égalité et la citoyenneté. Elles appellent d'ailleurs tous ceux et celles qui croient en ce combat de les rejoindre dans leur lutte pour venir à bout de toutes les discriminations à l'égard des femmes.
Saïda Azzouz - Le Soir d'Algérie - 14.3.05
Les organisatrices qui se sont succédé pour dire leur rejet de la nouvelle mouture du code de la femme ont fait part de leur intention de saisir les instances internationales et la sous-commission des droits des femmes des Nations unies pour dire "l'inadéquation entre le code de la famille et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie". A ce propos, la représentante de Djazaïrouna, une association des victimes du terrorisme, dira qu'elle fera tout ce qui est en son possible pour que l'Algérie figure dans le planning 2006 de la sous-commission violences faites aux femmes et dont le rapporteur vient d'effectuer une visite en Algérie. Au cours de la rencontre avec les rares journalistes qui ont répondu à l'invitation des ces associations de femmes, il a été question pêle-mêle, du logement conjugal, du contrat de mariage et du tutorat.
Chacune y est allée de son point de vue avant d'appuyer l'idée de l'organisation d'une journée nationale sur les droits des femmes pour revendiquer l'égalité et la citoyenneté. Elles appellent d'ailleurs tous ceux et celles qui croient en ce combat de les rejoindre dans leur lutte pour venir à bout de toutes les discriminations à l'égard des femmes.
Saïda Azzouz - Le Soir d'Algérie - 14.3.05