Algeria

We are outraged by the murderous rage of the fundamentalist islamists which once again was displayed in the « El Haicha » area in Hassi-Messaoud, an oil-producing city in south Algeria. We have not forgotten the tragic night of July 13 2001 when almost fifty women suffered an agony in the same area. Indeed, that night, several hundreds of individuals made wild by the preaching of an imam, armed with clubs, knifes and swords, charged women workers and their children. The European Feminist Initiative IFE-EFI stands by the side of Algerian feminists to call all democratic forces to demonstrate their solidarity with the women of Hassi-Messaoud.

For several WEEKS now, women have been subjected to murderous attacks in the South of Algeria; this has provoked international protests and calls for the intervention of the United Nations Special Rapporteurs. It is crucial that these initial protests are relayed and supported by a large number of organisations across the world.

 لقد غضبنا من الحملة الدموية للأصوليين الإسلاميين التي تحدث ثانية في منطقة "الحايشة" في حاسي مسعود، المدينة النفطية في جنوب الجزائر. إننا لم ننس ليلة 13 يوليو 2001 حينما تعرضت 50 سيدة للعذاب في هذه المنطقة. في هذه الليلة، وبسبب خطبة من الإمام اهتاج المئات وتسلحوا بالفؤوس والسكاكين والسيوف وهاجموا النساء وأطفالهن.

ويعد التقرير، الذي صدر في ثلاثمائة صفحة، هو المجلد الخامس من سلسلة تقارير التنمية الإنسانية العربية، التي يرعاها برنامج الأمم المتحدة الإنمائي، ويضعها عدد من المثقفين والباحثين في البلدان العربية. وانتقد التقرير أوضاع حقوق الإنسان في البلاد العربية، وعلاقة الدولة فيها بالمواطن وأمنه وحقوقه، وغياب الدولة المدنية.

Il faut, de toute urgence, assurer la protection des femmes à Hassi Messaoud et mettre définitivement fin à l’impunité des auteurs de ces agressions: Les organisations de la société civile algérienne et les media n’ont cessé de relayer les nouvelles terribles d’exactions exercées contre des femmes travailleuses à Hassi Messaoud, depuis quelques semaines. Ces évènements rappellent les journées tragiques de juillet 2001 qui ont vu des centaines de femmes ‘torturées, lapidées, violées et enterrées vivantes’, comme le rappelle la presse algérienne. Dix ans plus tard, ces crimes restent largement impunis et les femmes n’ont, dans l’ensemble, pas pu refaire leur vie, faute d’appui matériel, financier, mais surtout moral et juridique.

Urgently ensure the protection of women in Hassi Messaoud and put a permanent end to the impunity of perpetrators of these assaults: We have continued to receive news, from civil society organizations and the Algerian media, of terrible atrocities perpetrated against women workers in Hassi Messaoud, in recent weeks. These events remind us of the tragic days of July 2001 which saw hundreds of women, “tortured, stoned, raped and buried alive”, as recalled by the Algerian press. Please also see WLUML Dossier 23-24: Algeria: Ordinary Fascism, Fundamentalism and Femicide.

La constitution Algérienne consacre la sécurité des citoyennes et des citoyens. L’Algérie a ratifié la Convention sur l’Elimination de la Discrimination à l’égard des Femmes, la Convention Contre la Torture et Autres Peines et Traitements Cruels ou Dégradants, la Déclaration sur l’Elimination des Violences Faites aux Femmes. Au nom de ces principes, nous, associations, ligues et défenseurs des droits humains sommes profondément choqués par la nouvelle tragédie vécue par des femmes venues de différentes régions d’Algérie travaillant et vivant dans des habitations précaires à Hassi Messaoud, une des villes les plus sécurisées du pays.

Depuis deux semaines, chaque soir, le scénario de l’horreur se répète, face à l’impuissance ou l’inertie des services de police, alors qu’un commissariat se trouve à quelques centaines de mètres de ce quartier situé dans la ville pétrolière censée être la plus surveillée du pays. Les maisons ne sont pas choisies au hasard. Elles sont repérées dans la journée, puis mises à sac la nuit. La plupart sont habitées par des femmes originaires du nord, qui vivent loin de leurs familles. Rares sont celles qui déposent plainte, car les plus téméraires ont payé cher leur acte. Elles ont fini par abandonner leur domicile, errant d’un quartier à un autre à la recherche d’un lieu plus sûr. Rencontrées sur place, les témoignages de certaines d’entre elles font froid dans le dos et font craindre le pire. Terrorisées, les victimes ont toutes refusé de révéler leur identité. « C’est la misère qui nous a fait faire des centaines de kilomètres à la recherche d’un emploi pour nourrir nos familles.

Le débat sur le voile n’a jamais été tranché. Pourtant, beaucoup de femmes ont déjà pris parti. D’autres ont même changé de camp après l’avoir longtemps porté. Faisant preuve de courage pour certaines, de témérité et d’insolence pour d’autres, elles ont décidé d’ôter cet habit à connotation religieuse. Elles témoignent.

Beatrice Borghino, membre de l’association Genre en Action a proposé ce dossier de presse issu de quotidiens algériens, au sujet de la célébration du 8 mars et des thèmes que la journée Internationale de la Femme ont pu inspirer. Cette sélection d’articles vous offre un échantillon d’éléments politiques, juridiques, économiques et sociaux traités en Algérie aux abords de l’évènement 8 mars et des enjeux que la lutte des droits des femmes y représentent.

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