Algeria

Cette année, le mouvement féministe algérien célébrera la Journée internationale de la femme dans la déception en raison du maintien du code de la famille.
C’est pour mettre un terme à la polémique et placer les députés devant le fait accompli, que le président a eu recours à cette prérogative constitutionnelle.
Après des mois de négociations, la réforme du code familial de 1984 vient d'être adoptée par le gouvernement.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) prend note des réformes du Code de la famille adoptées le 22 février par le gouvernement algérien.
Elles considèrent que le projet est vidé de sa substance à travers le maintien d’une telle disposition qui fige la femme algérienne dans le statut de mineure.
Après une longue attente, les projets d’amendement des codes de la famille et de la nationalité ont été examinés et adoptés hier par le Conseil des ministres.
Entre l’abrogation, le statu quo et la révision.
Son rapport souligne la forte dégradation intervenue ces dernières années et le manque de volonté politique.
Dans un rapport adressé aux Nations unies ce lundi 10 janvier, Amnesty International met en évidence la passivité du gouvernement algérien face aux viols, aux coups et à la discrimination économique et juridique dont sont victimes les femmes de ce pays.
«Le projet de révision du code de la famille n’a jamais été bloqué et encore moins annulé», c’est ce qu’a déclaré hier la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine Mme Nouara Djaâfar, sur les ondes de la radio nationale chaîne 1.
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