North Africa

La montée persistante de la menace des courants extrémistes religieux politisés et leur projet d’imposer une vision particulière de l’Islam par le biais de l’institution d’un Etat théocratique et/ou par l’usage de la violence et la terreur.

Pourquoi ces contradictions qui concernent l'ensemblee des jeunes issus de l'immigration sont-elles vécues par les jeunes filles comme particulièrement déchirantes ? Autant de questions en débat, que devra se poser l'ensemble du mouvement antiraciste et du mouvement féministe.
Aucun de ces points de vue n’est historiquement correct. Les femmes mènent des campagnes très enthousiastes pour défendre leurs droits et leur liberté. En outre, les luttes des femmes dans le Tiers-Monde, y compris celles du mouvement des femmes au Soudan, ont débuté avec le mouvement national et la lutte pour l’indépendance, phénomène commun à toutes les anciennes colonies. A travers l’histoire, les femmes soudanaises ont résisté à l’oppression.
La situation de l’éducation varie d’une société à l’autre selon les systèmes politiques, économiques, sociaux et culturels et les relations qui existent dans cette société. Le présent article donne un aperçu de la situation de l’éducation au Soudan. Le Soudan est un des pays sous-développés influencés par la culture arabo-islamique, spécialement dans les régions du Nord.
Certains détails indiquent que le gouvernement militaire du Général de corps d’armée qui a pris le pouvoir suite au coup d’Etat du 30 juin, s’est engagé dans une politique visant à saper le statut des femmes au Soudan, sous la bannière des exigences présumées convenances islamiques. Africa Watch est préoccupé par les politiques en train d’être mises en place qui visent à exclure les femmes du service public, à restreindre leur accès à l’enseignement supérieur et aux professions juridiques, et à limiter leur liberté de voyager.

Submitted to the Committee on the Elimination of Discrimination Against Women (CEDAW), this Shadow Report focuses on one of the central obstacles to women’s equality and advancement: the rise and ongoing threat of politicised, violent religious fundamentalism and its project to impose its particular view of Islam through the theocratization of the State and/or through violence and terror.

Liberté de la recherche académique

Le CHRLA est très inquiet du jugement prononcé par la Cour d'appel du Caire le 14 juin 1995, jugement ordonnant le divorce de Nasr Hamed Abu-Zeid (professeur à l'Université du Caire) et de son épouse, Dr Ibthal Younis. Selon ce jugement, Nasr Hamed Abu-Zeid s'est apostasié, vu les opinions qu'il exprime dans ses publications.
Deux approches ordonnent l’attitude des censeurs :

1) en travaillant dans leur pays, et surtout dans les structures de l’Etat, ces hommes et ces femmes, journalistes, professeurs, directeurs d’écoles ou d’universités, avocats, médecins se sont mis au service d’un système brutalement répressif, injuste, corrompu. En acceptant d’être fonctionnaires, ils se sont rangés d’emblée dans la catégorie des ennemis du peuple ; leur élimination physique apparaît donc justifiable ;
En 1993, j'assistais à une cérémonie de danses accompagnées de transes, appelée "Benga", organisée par le seul groupe qui pratiquait encore ces danses dans la ville de Tebessa où je résidais alors[1]. Le groupe Tidjania de Tebessa est une branche résiduelle de la secte islamique africaine plus vaste qui pratiquait ces danses à des fins thérapeutiques, particulièrement pour exorciser les "mauvais esprits".
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