Mauritania

Le 6 février le monde entier a célébré la journée de la « Tolérance Zéro Excision ou Mutilations Génitales Féminines » avec l’ultime conviction que cette pratique nuisible pour la santé des femmes prendra fin. Pourquoi avoir choisi cette date ? Le 6 février 1984 le Comité Inter-Africain (CI-AF) était porté sur les fonds baptismaux à Dakar, à la suite d’une conférence internationale  qui avait pour but de lutter contre les pratiques traditionnelles néfastes à la santé de la femme. Dans 28 pays d’Afrique des millions de fillettes subissent encore cette opération, mais aussi en Europe, en Australie, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis.

Selon les érudits religieux et les activistes qui luttent contre les mutilations génitales féminines et les excisions (MGF/E), une récente fatwa bannissant les mutilations génitales féminines en Mauritanie n’aidera à réduire cette pratique que si les responsables religieux relaient ce message auprès de la population.

Efforts to eradicate female genital circumcision in West Africa have taken a step forward with a fatwa against the practice in Mauritania and sanctions in Niger against mothers who subject their daughters to it. Known also as female genital mutilation (FGM), the tradition involves removing external parts of a girl's genitals and sometimes narrowing the vaginal opening. Bleeding, disease and problems in urinating and childbirth can result for millions of victims each year in Africa and the Middle East.

اصدر 34 رجل دين موريتاني فتوى وقعوا عليها جماعيا تمنع ختان الاناث. وتم توقيع هذه الفتوى في العاصمة الموريتانية نواكشوط وجاء فيها انه ثبت ان عادة ختان الاناث تلحق الاذى بالفتاة ان في شكل مباشر او في وقت لاحق.
ولاقت هذه الفتوى ترحيبا كبيرا لاسيما في اوساط النساء في البلاد وبخاصة ان الختان بات يعتبر عالميا خرقا لحقوق الانسان وحقوق الفتيات والنساء. ولكن صدى هذه الفتوى لم يصل بعد الى اجزاء كبيرة من شمال وشرق وغرب القارة الافريقية حيث لا تزال هذه الممارسة واسعة الانتشار.

Les femmes de Mauritanie qui portent plainte pour agression sexuelle s’exposent au risque d’être incarcérées en raison de lois mal définies et d’un phénomène de stigmatisation, qui font porter aux victimes la responsabilité du crime.
Women in Mauritania who press charges for sexual assault face the risk of jail time because of poorly defined laws and stigma that criminalise victims rather than offenders, according to a local UN-funded non-profit.
Une Mauritanienne reconnue et acclamée au niveau mondial, Maalouma s'inscrit en faux contre ceux qui estiment que le chant n'est pas conforme à l'Islam.
Certains mauritaniens sont encore victimes de l'esclavage, en dépit du fait que le Gouvernement ait édité des lois afin de criminaliser cette pratique.
The Africa Democracy Forum (ADF), a World Movement regional network of over 450 democracy and human rights organization throughout Africa, has issued a statement (below) condemning the coup d'etat in Mauritania.
L'Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) and calls for the restoration of constitutional government in Mauritania.
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