Tunisia

Last December, Tunisians rose up against their dictator, triggering a political earthquake that has sent shockwaves through most of the Middle East and north Africa. Now, Tunisia is leading the way once again – this time on the vexed issue of gender equality. It has become the first country in the region to withdraw all its specific reservations regarding CEDAW – the international convention on the elimination of all forms of discrimination against women.

Comme toutes les autres religions, l’islam doit prendre conscience d’un fait capital : pour survivre dans le monde moderne, il doit se justifier d’un point de vue universel. Seul ce point de vue rend une idée ou une proposition acceptable par tous, en tant que moralement supérieure. L’auteur s’interroge sur une conception moderne des droits de l’homme existant dans l’islam.

Le 11 avril 2011, le gouvernement tunisien de transition a voté une loi révolutionnaire qui institue la parité totale et l’alternance obligatoire des candidats masculins et féminins sur toutes les listes lors de la prochaine élection de l’Assemblée constituante. L’AWID s’est entretenu avec Radhia Bel Haj Zekri, Présidente de l’AFTURD (Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche et le Développement) sur la signification de cette loi pour les femmes et leurs droits en Tunisie.

On April 11, 2011 the Tunisian transitional authorities ruled on a gender parity law, requiring equal numbers of women and men as candidates in the upcoming Constituent Assembly election. AWID interviewed Radhia Bel Hak Zekri, President of the Association of Tunisian Women for Research and Development (AFTURD), on the significance of this law for women and women’s rights in Tunisia.

Cheikh Adel est entouré de plusieurs dizaines de personnes, parmi elles des enfants, auxquelles il donne cet après-midi un cours sur ce qui est permis et ce qui  ne l’est pas dans l’usage du texte coranique. Cette séance soft, tenue dans la mosquée Awn Allah, dans l’arrondissement At’tadhamoun, prépare un autre cours donné entre les prières du maghreb et d’el îcha par cheikh Ahcen. Ce dernier, qui prétend avoir fait les guerres d’Afghanistan et du Soudan, prêche depuis des mois dans cette mosquée et consacre ses enseignements à convaincre son auditoire de la guerre nécessaire entre, selon sa vision, les croyants (ceux à l’intérieur de la mosquée) et les impies (ceux à l’extérieur de la mosquée).

The enormous role of women in the uprisings in the MENA region is undisputed. They faced verbal and physical abuse, violence, arrest and death just as their male counterparts. The transformation of these countries has been groundbreaking, and their participation is as important as ever. After the dust of the battle settles, will Arab societies remember to include women in the rebuilding of their countries?

Dozens of people par0ticipated Saturday in a sit-in in the center of Tunis to warn against "fundamentalism, extremism and violence", AFP noted. Gathered on the steps of the City Theatre, the participants came following calls on social networks, waving placards saying "no to violence, yes to tolerance," "against any religious extremism", "No to Algeria of the 90s."

L'attaque récente par des salafistes d'un cinéma de Tunis a catalysé les craintes dans les milieux culturels et associatifs tunisiens qui s'inquiètent d'une montée de la pression islamiste et multiplient les appels à la vigilance. Dimanche dernier, une cinquantaine de militants brandissant le drapeau du parti salafiste Tahrir (non légalisé) envahissent le cinéma Afric'art pour tenter d'empêcher la projection du film de Nadia el Fani "Ni Allah, ni maître" (rebaptisé depuis d'un titre plus neutre, "Laïcité Inch Allah!").

Une fois de plus, les salafistes ont agressé des femmes. Ils ont choisi,ce matin, 28 juin,  l'hôpital  Charles  Nicolle. Il ne s'agit plus de dénoncer leurs agissements en signant des pétitions, en publiant des communiqués. Nous devons exiger la sécurité et la justice et manifester en masse devant le Ministère des affaires religieuses et - pourquoi pas?- devant les locaux des partis islamistes qui, en parents complaisants, réprimandent si gentiment leur progéniture. Comme tous les malfrats,comme tous les terroristes,  ils doivent être jugés.

Son film « Ni Allah ni maitre » qui sera projeté à Cannes le 18 mai lui vaut une campagne d’insultes et d’intimidations dans son pays. La liberté de conscience est-elle interdite à Tunis ?

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