Mondiale: Document final de la Conférence d’examen de Durban

Source: 
UN
Examen des progrès et évaluation de la mise en oeuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Durban par toutes les parties prenantes aux niveaux national, régional et international.
L’évaluation des manifestations contemporaines du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée.
Un extrait :

1. Réaffirme les termes de la Déclaration et du Programme d’action de Durban tels qu’ils ont été adoptés lors de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée en 2001;

2. Réaffirme l’engagement de prévenir, combattre et éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, sur lequel était basée la convocation de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée en 2001;

3. Prend note des efforts entrepris à tous les niveaux et salue les progrès accomplis depuis l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban en vue d’en mettre en oeuvre les dispositions;

4. Constate avec préoccupation qu’il reste encore à s’attaquer aux défis et obstacles recensés dans la Déclaration et le Programme d’action de Durban et à les surmonter pour prévenir, combattre et éliminer effectivement le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, et que subsistent de nombreux domaines dans lesquels aucun résultat n’a été obtenu ou d’autres améliorations s’imposent;

5. Souligne la nécessité de s’attaquer avec davantage de fermeté et de volonté politique à toutes les formes et manifestations du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, dans tous les domaines de la vie et dans toutes les régions du monde, y compris toutes celles sous occupation étrangère;

6. Réaffirme que tous les peuples et tous les individus constituent une seule et même famille humaine, riche dans sa diversité, et que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits; et rejette fermement toute doctrine de supériorité raciale de même que les théories qui prétendent poser l’existence de races humaines distinctes;

7. Réaffirme que la diversité culturelle est un atout précieux pour l’avancement et le bien-être de l’humanité dans son ensemble et devrait être appréciée, exercée, véritablement acceptée et cultivée en tant que caractéristique permanente enrichissant nos sociétés;

8. Rappelle que la pauvreté, le sous-développement, la marginalisation, l’exclusion sociale et les disparités économiques sont étroitement liés au racisme, à la discrimination raciale, à la xénophobie et à l’intolérance qui y est associée et qu’ils contribuent à entretenir les mentalités et les pratiques racistes qui, à leur tour, aggravent la pauvreté;

9. Réaffirme qu’il incombe aux gouvernements de défendre et protéger les droits des personnes relevant de leur juridiction contre les crimes ou délits perpétrés par des individus, des groupes ou des agents de l’État racistes ou xénophobes;

10. Condamne la législation, les politiques et les pratiques fondées sur le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, qui sont incompatibles avec la démocratie et une gouvernance transparente et responsable;

11. Réaffirme que la démocratie et une gouvernance transparente, responsable, soumise à l’obligation de rendre des comptes et participative aux échelons national, régional et international, prenant en compte les besoins et les aspirations de la population, sont essentielles pour prévenir, combattre et éliminer effectivement le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée;

12. Déplore la recrudescence mondiale et le nombre des cas d’intolérance et de violences raciales ou religieuses, notamment d’islamophobie, d’antisémitisme, de christianophobie et d’antiarabisme, se manifestant en particulier à l’égard de personnes par des stéréotypes désobligeants et une stigmatisation fondés sur leur religion ou conviction, et, à ce propos, exhorte tous les États Membres des Nations Unies à appliquer le paragraphe 150 de la Déclaration et du Programme d’action de Durban;

13. Réaffirme que toute apologie de la haine nationale, raciale ou religieuse incitant à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence doit être interdite par la loi, réaffirme en outre que toute propagation d’idées reposant sur la notion de supériorité raciale ou sur la haine, l’incitation à la discrimination ainsi que les actes de violence ou l’incitation à commettre de tels actes doivent être érigées en infractions tombant sous le coup de la loi, conformément aux obligations des États, et que ces interdictions sont compatibles avec la liberté d’opinion et d’expression;

14. Considère que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée sont encore parmi les causes profondes des conflits armés et constituent très souvent l’une de leurs conséquences et déplore l’existence de conflits armés ainsi que de violences ethniques ou religieuses, et prend note des dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005, en particulier ses paragraphes 138 et 139;

Cliquez ici pour en lire plus : www.un.org/french/durbanreview2009/pdf/final_outcome_doc.pdf